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Les opérations comptables à savoir dans la restauration en Belgique

Le plus souvent, ceux qui se lancent dans la restauration sont plus attirés par la cuisine savoureuse belge, un service client hors pair, ou des expériences gastronomiques exceptionnelles. Il n’est pas étonnant que le « reste » – tout ce qui touche à la comptabilité et la tenue de livres – ne vous motive pas autant que votre grande passion.

Toutefois, la comptabilité est nécessaire au bon fonctionnement de l’activité. L’intérêt est d’assurer un suivi de vos charges et produits, et d’avoir une vue d’ensemble afin de connaître sa rentabilité. Découvrez comment procéder dans la restauration en Belgique.

Une organisation minutieuse pour un bon début

Tenir les comptes dans la restauration implique une gestion précise, en plus des bases à respecter afin de pouvoir mener de front votre métier. Au tout début, ayez le réflexe de regrouper les documents que vous recevez quotidiennement (factures, relevé de compte…).

Selon le site https://restomax.be/, il serait plus judicieux de les réunir dans une bannette ou un tiroir pour les ranger ultérieurement. Pour une meilleure organisation, munissez-vous de deux classeurs distincts dont vous allez vous occuper au moins une fois par semaine.

Composé de 12 intercalaires, le premier servira pour vos factures d’achats par mois d’exercice. Quant au second, six suffiront à classer distinctement vos autres documents à savoir : la banque, les diverses banques, le social lié aux salariés, le social TNS, les éléments de caisse, et les éléments divers.

Un suivi régulier des ventes et des achats

Bien gérer son entreprise implique de rationaliser le temps que l’on alloue aux tâches administratives pour pouvoir se concentrer sur le développement de son activité.

Aussi, comprendre toutes les opérations liées à la comptabilité dans le domaine de la restauration est primordial si l’on veut avoir une chance de piloter facilement son business. D’autant plus que cette démarche fait gagner du temps pour les obligations fiscales.

suivi des ventes

Le calcul des recettes journalières

Avec les bons paramètres et un certificat de conformité, un logiciel de caisse est capable de calculer automatiquement le bon taux de la TVA et de dégager les recettes du restaurant. Pour ce faire, il se base sur les flux de caisse. Par ailleurs, le métier de la restauration jongle avec différents taux de TVA selon les produits vendus, à savoir :

  • Réduit de 5,5% pour les plats et boissons sans alcool à consommation différée ;
  • Intermédiaire à 10% pour les mets et boissons non alcoolisées à consommation immédiate ;
  • Normal à 20% pour les boissons alcoolisées.

Cet outil est une aubaine pour l’équipe en charge de la déclaration de TVA, notamment lors des surcharges de travail à l’approche de l’échéance.

La comptabilisation des dépenses

Lors de la déclaration de la TVA, il n’est pas indispensable d’indiquer le taux de TVA pour chaque montant de TVA déductible. Dans cette optique, la comptabilisation des frais ne nécessite pas le recours à une ventilation en fonction de la TVA, à l’inverse des ventes.

Cependant, une maîtrise des caractéristiques en comptabilité de restauration est requise pour certains achats dans ce secteur (par exemple les boissons consignées) . D’où l’intervention indispensable du professionnel spécialisé dans la gestion comptable d’un restaurant.