Les conseils en matière de retraite : 8 questions à poser à votre conseiller financier

Peu importe que vous commenciez à épargner pour la retraite ou que vous investissiez depuis des années, il peut être judicieux d’engager un professionnel pour vous guider. Mais avant de le choisir, voici 8 questions à poser à un conseiller financier sur la retraite.

Avant de choisir un conseiller financier, assurez-vous d’obtenir les services et les conseils dont vous avez besoin. La meilleure façon d’y parvenir est de poser les bonnes questions. Si les réponses sont insatisfaisantes ou incomplètes, il est préférable de continuer à chercher. Votre retraite est bien trop importante pour la laisser au hasard.

1. En quoi votre travail vous convient-il ?

Quel que soit le type de professionnel que vous recherchez, il est utile de trouver quelqu’un qui aime son travail et qui ne fait pas que pointer.

Idéalement, votre conseiller financier aime aider les gens et se passionne pour tout ce qui touche à la finance, qu’il s’agisse de vous aider à établir un budget, à rembourser vos dettes, à gérer vos frais de santé, à élaborer des stratégies fiscales, à constituer un patrimoine ou à vous assurer un revenu adéquat à la retraite.

Le langage corporel est très révélateur. Le conseiller établit-il un contact visuel avec vous, sourit-il et fait-il des gestes avec ses mains tout en parlant (c’est bien) ? Ou est-il affalé sur une chaise, distrait, les yeux rivés sur son téléphone (c’est un signal d’alarme) ?

2. De quels services disposez-vous auprès de vos clients ?

Votre conseiller financier devrait offrir des services qui vous aideront à résoudre tous les problèmes que vous pourriez rencontrer à la retraite. Il doit notamment vous aider à

Déterminer le montant dont vous avez besoin pour la retraite et établir des repères d’épargne pour y parvenir.

Choisir des placements qui correspondent à votre tolérance au risque et à votre horizon temporel.

Élaborer une stratégie de placement à long terme

Rééquilibrer votre portefeuille de placements

gérer vos dépenses, maintenant et à la retraite

Faites des plans pour les soins de longue durée

Créez une stratégie fiscale favorable

3. Comment êtes-vous qualifié ?

En général, vous recherchez une personne ayant une formation avancée en finance et en planification de la retraite. Parmi les titres à considérer, mentionnons ceux de planificateur financier agréé, de conseiller financier agréé et d’assureur-vie agréé.

Un autre titre qui figure en bonne place sur la liste est celui de professionnel agréé en matière de revenu de retraite, qui implique une formation et une éducation en planification du départ en retraite (IDR).

4. Faites-vous partie des fiduciaires ?

L’obligation fiduciaire est un terme juridique qui signifie qu’une partie a l’obligation d’agir dans le meilleur intérêt de l’autre partie. Vous voulez que votre conseiller vous oriente vers des investissements qui sont dans votre intérêt, et non dans le sien.

C’est bien si les deux coïncident, mais le vôtre doit passer en premier. Un conseil : les conseillers rémunérés à l’acte sont plus susceptibles d’assumer une obligation fiduciaire que ceux qui travaillent à la commission.

5. Combien vais-je vous payer ?

Il est important de savoir dès le départ comment vous allez rémunérer un conseiller en retraite potentiel. Vous devez lui demander s’il sera rémunéré à l’heure, par transaction ou annuellement, en fonction de la valeur de vos actifs. D’autres conseillers peuvent être rémunérés par des commissions sur les produits qu’ils proposent.

Cela ne signifie pas que vous devez nécessairement éviter quelqu’un qui facture davantage. Un conseiller dont les honoraires sont élevés peut très bien en valoir la peine si les résultats sont intéressants pour vous. Méfiez-vous toutefois de la rémunération par commission, car cela pourrait signifier que le conseiller vous encourage à acheter des produits dont les frais sont plus élevés.

6. Est-ce que votre société détient mon argent et mes investissements ?

Vos conseillers financiers ne devraient pas entrer en contact avec vos actifs (sauf pour les frais que vous payez pour leurs services). Le conseiller doit plutôt passer un contrat avec un dépositaire de bonne réputation, qui peut être un tiers ou appartenir à sa société.

Le dépositaire détient vos actifs et traite également les transactions, perçoit les dividendes et les intérêts, effectue les distributions et produit des relevés mensuels.

7. En quoi consiste votre philosophie d’investissement ?

Il s’agit de la question la plus fondamentale, à laquelle tout conseiller en retraite devrait pouvoir répondre sans hésitation. Vous devriez entendre parler de la discipline qui sous-tend les stratégies d’investissement et de la façon dont ces stratégies vous aideront à obtenir un rendement annuel conçu pour atteindre vos objectifs d’investissement. Tout cela doit être expliqué en termes simples que vous pouvez comprendre.

Vous devriez également recevoir des informations destinées à vous assurer que vous comprenez et êtes en mesure de naviguer dans les lois fiscales et d’éviter les réactions émotionnelles aux fluctuations du marché.

8. La révision de mes investissements est-elle prévue ?

Vous devez vous attendre à être contacté au moins une fois par trimestre. Une fois par mois est encore mieux. Votre conseiller doit vous expliquer chaque opération d’achat ou de vente et vous fournir des examens périodiques de l’état de votre portefeuille, y compris des ressources éducatives si nécessaire (ou si vous les demandez).

Conclusion

En posant les bonnes questions et en écoutant attentivement les réponses que vous recevez, vous pourrez déterminer si votre conseiller vous convient. Si vous faites partie d’un couple, les deux partenaires doivent se sentir à l’aise avec le conseiller financier. La philosophie, les frais, les qualifications, etc. entrent en ligne de compte.

N’oubliez pas que le choix d’un conseiller en retraite n’est pas une tâche facile. Vous devrez peut-être interroger plusieurs candidats avant de trouver le bon.